La conférence de Laurence Rosier proposée par l’asbl TraduQtiv le 8 décembre, De l’inclusion sociale aux modifications linguistiques, le point sur le langage inclusif, a rencontré un énorme succès international et rassemblé 80 traducteurs/trices!
Certain.e.s nous ont envoyé des informations complémentaires que nous rassemblons ci-après.
Cynthia Gabbay nous rappelle que l’écriture inclusive touche les pays francophones dont on peut consulter le recensement ici
Corinne Oster signale que Tristan Bartolini, étudiant en art/design, vient de remporter un prix le mois dernier pour un projet de police de caractères inclusive.
Louise Fortier indique que Suzanne Zaccour et Michaël Lessard ont écrit deux ouvrages importants: Grammaire non sexiste de la langue française (M Éditeur, 2017) et « Dictionnaire critique du sexisme linguistique (Editions Somme toute). Dans lesquels on peut constater que certains néologismes sont difficiles d’emploi et qu’à la première occurrence on doit indiquer qu’il s’agit de néologismes, ce qui complique les choses.
Klara Flenker note que, par rapport au langage inclusif en traduction, on pourrait aussi avoir recours aux œuvres de la traductologie féministe (Québec, années 90) et les traductrices telles que Luise von Flotow (Genre et traduction) , Lori Chamberlain (Gender and the Metaphorics of Translation), Suzanne de Lotbinière-Harwood (Re-belle et infidèle) ou Françoise Massardier-Kenney (Literature in translation).
Simon Rusterholtz indique à celleux que ça intéresse, un article qui se penche sur les questions de langage inclusif sur la base des connaissances scientifiques (un classique à transmettre aux rétif•ves).
Brérot Béatrice nous invite à découvrir la revue numérique cunni lingus qui interroge le genre et la langue en poésie et publie des textes de création mais aussi des textes théoriques, critiques d’autrices et d’auteurs morts ou vivant•es, philosophes·ses, linguistes, etc. portant sur ces questions.
Jean-Charles MEUNIER souligne l’importance de la représentation sur les constructions que l’on se fait. Il conseille l’excellent documentaire sur Netflix, Disclosure, (trans identité et représentation dans le cinéma…), pas directement lié à l’écriture inclusive, mais à l’importance de la langue, des images…Il conseille aussi Life Isn’t Binary, de Meg John Barker et Alex Lantaffi (Editions Jessica Kingsley Publishers, 2020)
Ateliers d’écriture inclusive
Marlène Goumy nous indique des formations en écriture inclusive:
- l’agence de communication Mots-clés organise des ateliers sur l’écriture inclusive
- Isabelle Meurville (France)
- Anne Vervier (Belgique) https://www.redaction-claire.com/anne-vervier/…
Livre cité par Laurence Rosier
Fille de Camille Laurens (Gallimard, 2020)
Brochures en ligne (mode d’emploi) :
ULiège : L’égalité dans la langue
UCL : Guide du bon usage du genre
Fédération Wallonie-Bruxelles : Inclure sans exclure
Université de Lille : Manuel d’écriture inclusive
Si dans votre langue, certaines pratiques sont bien définies et claires, n’hésitez pas revenir vers nous et à nous raconter! traduqtiv@gmail.com